72 heures de silence : retour sur ma retraite silencieuse à Bali 🤫

Trois jours. Pas un mot. Pas une notification. Juste moi, mes pensées… et le vide autour.

Avant de partir à Bali, je m’étais dit : « Pourquoi pas tester une retraite silencieuse ? » 🤔 J’avais vu passer des vidéos sur le sujet, des témoignages qui parlaient de recentrage, de paix intérieure, de transformation. 

Et moi, dans tout ce brouhaha de tournage, de sac à dos et de planning millimétré, je sentais que j’avais besoin d’une vraie pause. Une déconnexion totale. Alors je me suis lancée 🫣

Pas de parole. Pas d’écran. Juste moi.

Les règles étaient simples : 72h sans parler, sans téléphone, sans musique, sans ordinateur ❌
Le genre d’expérience qui te ramène à l’essentiel… mais aussi face à toi-même. Et ça, je ne l’avais pas anticipé 😅

Les premières 24h ont été vraiment dures.
Pas le droit de dire bonjour. Pas le droit de répondre à un sourire. Et surtout, personne pour te sortir de tes pensées 💭. Et croyez-moi, quand on ne peut plus détourner son attention vers une story Instagram ou une conversation légère… les pensées, elles débarquent en force 😮‍💨

Les trucs que t’as enfouis. Les angoisses qui traînent. Les petites phrases que tu t’étais dites “un jour je penserai à ça”. J’ai eu l’impression de devenir folle. Vraiment 🙄
Je me suis mise à parler dans ma tête comme si je remplissais une conversation imaginaire. Je m’agaçais 😫. J’étais hyper consciente de chaque bruit, chaque respiration, chaque geste. C’était… inconfortable. Et pourtant, je savais que ça faisait partie du processus 🤷‍♀️

Le silence, c’est un miroir

Et puis… le calme est arrivé. Le calme après la tempête.
Je me suis mise à observer plus 👀. À respirer différemment 🌬️. À écouter le silence comme on écoute une musique 🎼

Ce n’est pas tant l’absence de téléphone qui m’a manqué 📵 (même si on ne va pas se mentir, j’avais parfois des réflexes de vouloir prendre une photo dans ma tête 📸).

Non, le plus difficile pour moi, c’était de ne pas pouvoir échanger 💬. Pas de petit mot pour rigoler. Pas de question anodine au voisin. Et là, j’ai compris à quel point la parole crée du lien 🫂. Même une parole simple, légère, elle ancre, elle rassure.

Une pause brutale… mais salutaire

À la fin des 72h, je n’étais pas transformée de fond en comble.
Mais j’étais… apaisée 🧘‍♀️. Présente. Vidée aussi, mais dans le bon sens 🪫

Ce genre d’expérience, ce n’est pas fait pour tout le monde. C’est déroutant, confrontant, solitaire.
Mais si tu cherches un peu de clarté, de recul, de reconnexion intérieure… c’est un cadeau 😉

✨ Trois jours pour ne rien dire.
Et pourtant, j’en suis ressortie avec plein de choses à dire.


J’ai également tourné une vidéo pour Instagram, à chaud, en sortant, c’était les premiers mots que je prononçais 😅. Si tu veux, tu peux la retrouver en cliquant juste ici.

Reste connecté, la suite arrive très vite 🌺