Lovina, Amed, Sidemen : entre déception, émerveillement et escapade royale 🐠

Après l’énergie d’Ubud, j’avais besoin d’un peu d’air. De partir ailleurs, voir d’autres visages de Bali. Direction le nord et l’est de l’île pour une virée entre Lovina, Amed et Sidemen, trois coins très différents… et trois ambiances radicalement opposées 👀

Lovina : quand les dauphins perdent un peu de leur magie

Lovina, c’est un petit village côtier réputé pour ses dauphins visibles au lever du soleil 🐬 . L’image vend du rêve : toi, sur un petit bateau, au calme, avec le ciel qui passe doucement du rose au doré… et là, hop, des dauphins qui sautent devant toi. 🌅

La réalité ? Hum.

Des dizaines de bateaux moteurs alignés en file indienne 🚤, tous lancés à la poursuite des mêmes dauphins. Ça klaxonne presque, ça se coupe la route, les animaux sont littéralement encerclés 😖. Et là, j’ai eu un vrai pincement. Ce n’était pas magique. C’était invasif. Triste. Malaisant.

Ce n’est pas contre Lovina. Mais ce genre d’activité, c’est typiquement ce que je questionne dans mon documentaire. Est-ce qu’on regarde… ou est-ce qu’on dérange ? Est-ce qu’on observe… ou est-ce qu’on consomme ? 🤔

🧖‍♀️ Heureusement, la suite m’a offert une vraie bulle de douceur : les sources chaudes de Banjar. Des bassins d’eau sulfureuse au milieu de la verdure, une ambiance apaisante, presque sacrée. J’ai pris le temps, j’ai respiré. Là, j’ai retrouvé un peu de la Bali que j’aime : authentique, calme, enveloppante. 🫂

Amed : tête sous l’eau, cœur rempli

Amed, c’est un autre monde. Un village de pêcheurs transformé en petit paradis pour les amateurs de snorkeling et de plongée. Ici, pas de beach clubs, pas de routes blindées ❌. Juste la mer, les bateaux à balancier, et une ambiance douce comme une fin d’après-midi.

J’ai commencé par du snorkeling 🤿, tout simplement. Et là, déjà… wow. Des coraux colorés, des bancs de poissons qui brillent au soleil… on est littéralement dans un aquarium grandeur nature 😍

Mais ce n’était que le début.

Baptême de plongée. Direction l’épave de l’USAT Liberty, ce bateau américain coulé pendant la Seconde Guerre mondiale ⌛️, aujourd’hui colonisé par la vie marine 👀. Une cathédrale sous-marine, silencieuse, majestueuse.

Et puis, j’ai continué vers le Tombant de Tulamben. Là, j’ai basculé dans un autre monde. Des poissons de toutes sortes 🐠, des coraux multicolores 🪸, une visibilité incroyable… j’étais dans “Le Monde de Némo” version réalité augmentée 🤩. C’était hypnotisant. Impossible de ne pas sourire sous mon détendeur.

Sidemen : une parenthèse royale et verdoyante

Dernière étape de cette virée : Sidemen, et ses alentours. Si Amed est tournée vers la mer, Sidemen regarde vers la terre : rizières 🌱, temples 🛕, palais aquatiques 👑… un Bali plus traditionnel, plus calme, plus connecté à son essence.

J’ai visité le palais de Tirta Gangga : des bassins royaux, des lotus 🪷, des statues en pierre, et ces fameuses dalles où l’on saute de pierre en pierre au milieu des carpes 🐟. Un peu touristique, oui, mais franchement poétique.

Puis, un peu plus loin, Taman Ujung, un autre palais aquatique, encore plus paisible. Moins connu, moins visité, mais tout aussi splendide. Des jardins suspendus entre mer et montagne. 🤩

💭 Une virée contrastée… mais pleine d’enseignements

Ces 3 endroits m’ont offert un concentré de Bali : le tourisme de masse à questionner 📝, les trésors sous-marins à protéger 🐡, et les merveilles patrimoniales à valoriser 🤝. C’est tout ça que je veux montrer dans mon documentaire : les contrastes, les paradoxes, et les possibles.

Et moi dans tout ça ? Je suis ressortie de cette semaine un peu secouée, beaucoup émerveillée, et encore plus convaincue que filmer Bali, c’est bien plus qu’une carte postale. 😉


Reste connecté, la suite arrive très vite 🌺